En boutique ou lors de salons d’antiquaires, des marchands professionnels indépendants, appelés des antiquaires garantissent un diagnostic et une authentification de chaque œuvre ou objet d’art et mobilier ancien. De cette manière, ce professionnel en histoire de l’art pérennise la transmission de l’héritage ancestral des objets d’art et des antiquités. Contrairement à un collectionneur intéressé aux antiquités, l'antiquaire vend ses antiquités.
Un antiquaire possède un magasin dans lequel il expose les œuvres et objets d’art qu’il a déniché lors de ses recherches. Il doit impérativement avoir de bonnes connaissances de l’art en général. Les antiquaires sont en général capables de restaurer ou de faire restaurer des objets anciens. Le brocanteur quant à lui, est plutôt considéré comme un marchand et n'a généralement pas de boutique. Il vend très souvent sur les brocantes, les marchés aux puces ou les vide-greniers. Sur les marchés aux puces, on trouve des particuliers qui vendent des objets d’art, d’origine et de valeur diverses. Ces objets sont achetés par des "investisseurs-revendeurs", qui sont eux-mêmes des particuliers ayant des connaissances dans le domaine de l’art. Ils cherchent généralement à revendre l'objet un peu plus cher que le vendeur se trouvant quelques mètres plus loin. Les brocanteurs achètent moins sur les brocantes, ils préfèrent la récupération, mais s'ils voient une bonne affaire, ils n'hésitent pas. Quant aux antiquaires il faut qu’il y ait un bénéfice substantiel en vue pour qu’ils achètent l’objet. La différence entre les deux réside beaucoup dans le profit que peut générer la transaction. Certaines affaires lucratives se concluent également sur la toile, les brocantes ne servant plus que de point de rencontre. Très souvent, le matériel n'est même plus déballé sur place. La différence principale réside vraiment dans le fait que le brocanteur : il commercialise des objets d’occasion sans valeur objective autre que la fonction d’usage. Il n’y a aucune obligation d’authenticité ni de garantie d’époque. L’antiquaire vend toujours des objets pour des raisons liées à la valeur artistique, d’ancienneté ou de curiosité. il a par ailleurs l’obligation d’assurer le la préservation du patrimoine en effectuant les travaux de restauration nécessaires à la remise en état de l’objet. Il doit être à même de certifier l’authenticité de ce qu’il vend. Ces deux métiers sont souvent exercés conjointement, notamment pour l’antiquaire en début d’activité. En effet, la brocante lui permet de générer des liquidités tout en acquérant de l’expérience dans les techniques de restauration et d’expertise et constituer un premier stock de pièces de valeur.